Pizzanisée aux rougets: déjà l'été !
Le printemps déboule, les petites fleurs commencent à s’épanouir, les piafs gazouillent : tout ça a un goût de belle saison et donne envie de se goinfrer de soleil !
Alors que je faisais les courses hier avec cette envie informe mais puissante, l’inspiration a fait son boulot et me permet aujourd’hui de semer cette recette dans vos méninges après nous en être repu avec délectation.
C’est donc avec un enthousiasme que j’espère communicatif que je vous présente la reine de la soirée, une vraie Manon des sources aux parfums puissants de Provence et à la chair tendre et ensoleillée (que les libidineux rebroussent chemin, il n’est ici question que de cuisine), mais de ma plus réussie jusqu’ à présent :
Une reine : Neumebeurre ouane au top-pizza des meuniers !
La pâte utilisée a été décrite en détails dans un autre article que vous pouvez trouver ici :
http://yeyelemeunier.canalblog.com/archives/2006/12/15/index.html
Le coulis est riche en ail et en basilic et j’ai stimulé davantage ses gènes provençaux avec des grains d’anis vert, du fenouil haché, et un trait d’anisette.
Quelques petits dés de poivron jaune et des olives vertes sont parsemées sur ce coulis avant d’y déposer du fromage de chèvre frais émietté et de la mozzarella.
Pendant que ça cuisait, j’ai coupé des filets de rougets en deux et les ai laissés mariner quelques minutes dans un mélange d’anisette, de jus de citron, de sel et de thym dans lequel ils ont précuit.
Comme ils prennent facilement des coups de soleil, il faut en effet éviter de les déposer sur la pizza dès le début de cuisson, disons que 4-5 minutes avant la fin suffisent amplement.
Vous vous doutez qu’il faut manger ça avé l’aççeng du sud, et qu’un rosé est fort à propos pour achever de régaler les babines des convives, je conseille un rosé de qualité de préférence sans cabernet mais pas trop sec quand même : un bon vieux Lubéron nous a rincé la cloison avec un savoir-faire que je vous recommande chaudement.